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| It's only a passion [pv Kyo] | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: It's only a passion [pv Kyo] Ven 19 Nov - 21:42 | |
| Il devait être dans les environs de 13h quand un jeune homme avait poussé la porte de la bibliothèque, et à 18h, il ne l'avait toujours pas quitté. Attablé devant 3 ou 4 bouquins ouverts et une dissertation en train d'être écrite, le nippon ne semblait pas se préoccuper du temps qui passait.
Habillé de manière très discrète, Ren n'attirait pas spécialement le regard, quand il n'avait pas le visage levé vers un autre point que sa dissertation. En effet, vêtu d'un simple jean bleu délavé et d'un pull gris, cachant un tee-shirt blanc, le nippon semblait perdu dans un autre monde. Non. Ce qui le rendait si particulier, ce n'était pas ses vêtements. Ni son côté intello. C'était son visage. Un visage si fin, si doux, qu'il faisait fondre un bon nombre de personne sans même le savoir. Car plus timide que Ren, c'était tout bonnement introuvable. Timide et renfermé. Solitaire et pourtant, il ne pouvait vivre sans compagnie. Si Ren devait être comparé à un animal, le chat sauvage lui conviendrait parfaitement. Silencieux et discret, il ne supporte pas qu'on l'approche et pourtant, ne peux vivre sans un peu de compagnie. Un chat sauvage. Voilà ce qu'est Ren. Enfin... Un chaton sauvage.
Car malgré le fait d'être un génie, un surdoué, Ren avait gardé une âme d'enfant presque naïve, contrairement aux apparences, ce qui le rendait terriblement peureux et simple dans sa vision des choses. Une vision de la vie toujours beaucoup plus belle qu'elle ne l'était en réalité. Initié depuis peu aux affrontements entre anges et démons depuis qu'il avait été agressé par un ange, puis protégé par un démon, Ren n'avait pas perdu sa confiance en l'être humain. Une confiance beaucoup trop grande selon certaines personnes. Pourtant.. il avait bel et bien été sauvé pas un démon.. Un démon qui avait un passé si étroit avec un de ses ancêtres qu'ils étaient connectés mentalement! Ce soir là, Ren avait cru qu'il était devenu fou...
Abandonnant sa dissertation une nouvelle fois pour penser à son sujet favori depuis quelques jours, Ren soupira et referma avec douceur les livres en face de lui. Il avait assez travailler pour la journée. Il jeta un coup d'œil rapide à sa montre et s'étira juste après. Se levant en silence, il alla ranger les livres à leur place, avant d'aller ranger ses affaires de cours. Il fourra tout dans son sac, avant d'aller le poser vers les canapé et fauteuil de la grande salle, avant de repartir pour s'aventurer entre les différents étagères pour trouver un livre à lire. Qu'allait-il prendre cette fois? Optant pour de la poésie, il retourna s'assoir sur son fauteuil et commença à feuilleter le livre, avant de lever les yeux vers la fenêtre et laissa son regard se perdre dans le vide... La poésie... Un moyen si beau pour exprimer des choses qui ne l'étaient pas forcément... La vie, la mort, l'amour, la haine... elle pouvait tout montrer, et le décrivait de manière si gracieuse, si douce, qu'on pouvait se perdre en elle, et rester des heures et des heures à la lire et la relire.
Ren resta ainsi pendant quelques instants, avant de se plonger dans son livre, restant tout simplement imperméable, a ce qui pouvait bien se passer autour de lui. Restant comme à son habitude, seul et silencieux. - Spoiler:
hrp: merdique... navrée x.x
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| | | Aikawa KyoHuman † Innocent
| Sujet: Re: It's only a passion [pv Kyo] Ven 19 Nov - 22:22 | |
| Ça faisait plusieurs heures que j'étais à la bibliothèque, nonchalamment installé dans une rangée, assis par terre. Une fois, quelqu'un, visiblement étudiant ici malgré qu'il me semblait bien jeune, était passé. Sinon, c'étais vraiment tranquille aujourd'hui. Et c'est ce que j'aimais des bibliothèques: le calme. Ce n'était pas la même ambiance que le café que j'aimais fréquenter. Ici, c'étais la paix. Le café, c'étais mon lieu d'observation pour l'inspiration... Après toutes ces heures assis par terre, je finis par me lever lentement en m'étirant, un peu courbaturé. Je commençais à me faire un peu plus vieux, et les abus que j'avais fais de mon corps les années précédentes n'avaient pas aidé à ma cause. Je rangeai le livre que je lisais, puis déambulai un moment dans les rangées de livre interminables jusqu'à en choisir un. Je décidai toutefois d'aller lire dans un fauteuil cette fois, et celui que je choisis s'avéra à tomber pile en face du jeune homme de tout à l'heure. J'entamai ma lecture, silencieux comme il se doit dans une bibliothèque. Aujourd'hui je portais quelque chose de simple: une salopette noire (même si c'est sans doute démodé, mais je m'en fous) ainsi qu'un t-shirt vert dessous. Outre mes lunettes de soleil malgré l'intérieur et l'hiver dehors, et mes piercings, le seul détail inhabituel ou extravagant que l'on pouvait remarqué était cette queue de chat en fourrure noire qui pendait le long de ma jambe, l'ayant placé ainsi pour ne pas trop m'asseoir dessus et l'abîmer. Le livre que je lisais était un classique que j'aimais vraiment beaucoup lire et relire: Les fleurs du mal, de Charles Beaudelaire. Les nombreuses choses dites dans ses poésies m'avaient longuement inspiré de toutes les façons, que se soit dans mes pensées et dans mon imaginaire quotidien, ou bien dans mes écrits plus étranges les uns que les autres... Mon âme est un tombeau que, mauvais cénobite, Depuis l’éternité je parcours et j’habite ; Rien n’embellit les murs de ce cloître odieux. Ô moine fainéant ! quand saurai-je donc faire Du spectacle vivant de ma triste misère Le travail de mes mains et l’amour de mes yeux ? Le mauvais moine avait toujours été un de mes favoris. Dans ce poême, Beaudelaire compare sa propre existence à celle d'un moine. Une existence que le moine ne veut pas, et qui le rends triste. Ce poête avait connu plusieurs épisodes de dépressions, dont une qui avait mené à un suicide manqué, et il s'exprimait dans sa poésie. À une certaine époque, j'avais tenté aussi la poésie, outre les nombreuses nouvelles, et romans abandonnés qui s'empilaient dans des cahiers, dans mes étagères ou bien mes tirroirs... Je vivais moi-même une sorte de mélancolie constante, et des épisodes de forte dépression. Je m'étais pourtant toujours refusé de faire appel à une aide médicale: je les avais en horreur, ayant vécu mon enfance à demi à l'hopital pour voir ma mère à la fin de ses jours... Je soupirai, alors que mes yeux dénués de lentilles, devinrent humides derrière les lunettes teintées, et levai la tête en regardant soudain le plafond, presque comme si j'implorais quelque chose mentalement... Non, pas maintenant. Je ne voulais pas encore penser à ça. À tout ça. Prenant une grande inspiration pour me ressaisir, la gorge serrée, je portai mon attention sur tout ce qui me distrayait autre que les arts et la lecture: l'observation des gens. Je fis un tour de ronde sur la salle du regard, mais rien n'attira mon attention, outre le jeune homme en face. Oh surprise ! lorsque je découvris qu'entre ses mains reposaient un livre de poésie que j'avais lu auparavant. Je croisais rarement des gens s'y intéressant vraiment, mais lui, il semblait profondément concentré... Ça ne fit que piquer ma curiosité. Oui mais, et s'il m'ignorait tout simplement ? Pourquoi quelqu'un voudrait me parler à moi ? Je suis tout ce qu'il y a de plus ordinaire, même si je fais peur à tout le monde... Je soupirai, et pris mon courage à deux mains. Je fermai mon livre et le posai sur ma cuisse.
- Amateur de poésie ? Ça se fait rare de ce temps-ci...
Je fis un sourire qui se voulait doux, tellement qu'on aurait pu me prendre pour un chaton innocent un moment. Inexplicablement, j'avais envie de lui parler... Je m'ennuyais. J'avais besoin de compagnie... et de me changer les idées. |
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| Sujet: Re: It's only a passion [pv Kyo] Sam 20 Nov - 13:38 | |
| Assis confortablement dans son fauteuil, Ren lisait. Non, a vrai dire il ne lisait pas ce qu'il avait en face de lui. Il le sentait, il le vivait. Quand Ren décidait de faire quelque chose, il l'avait toujours fait très bien, et pour lui, lire un livre était un moyen de vivre d'autre sensations, de vivre dans d'autre monde, de s'échapper de la réalité, comme il le faisait avec sa peinture. Pour beaucoup de gens, la poésie n'était là que pour faire jolie, mais pour le nippon, elle avait tellement d'utilité qu'une vie ne suffirait surement pas pour l'étudier dans toute sa globalité. Elle permettait tellement de chose... Tout semblait si beau, si pur grâce à elle, que si les gens prenaient le temps de s'y intéresser vraiment, il comprendrait sans doute, pourquoi elle était si spéciale, si différentes des autres styles d'écriture.
Complètement dans sa lecture, Ren ne vit pas un homme s'assoir dans un des autres fauteuil en face de lui, ni commencer à lire, ni s'arrêter, et implorer quelque chose, la tête levé vers le ciel. Tout était inexistant pour Ren quand il se plongeait dans sa lecture. Enfin.. C'était ce qu'il pensait. Ce qu'il voulait. Ce qu'il désirait. Qu'il puisse vivre sa vie comme il l'entendait, profitant de la compagnie des autres, sans pour autant être avec eux.
«Amateur de poésie ? Ça se fait rare de ce temps-ci...»
Relevant la tête surpris, Ren posa son regard vers l'homme qui lui avait parlé. C'était la première fois qu'il entendait cette voix. La première fois qu'il le voyait ici même. Pourtant, il venait souvent étant étudiant ici.. Quoi que, ne faisant guère attention à ce qui l'entourait, Ren avait très bien pu déjà le croiser sans même le savoir. Non, en fait non. Cet homme avait un physique qui ne s'oubliait pas facilement, même si on ne faisait pas attention. Il semblait si différent des autres "personnes" que le jeune nippon avait rencontré... Et voyant comment il était habillé, Ren ne pu s'empêcher d'apprécier cet homme. Une salopette noire... Qui de nos jours en portaient? Presque personne. Sauf lui. Il ne semblait pas se préoccuper des regards des autres, des avis que les gens pouvaient émettre sur lui... C'était un trait de caractère que Ren appréciait beaucoup chez les gens, qui le poussait à les admirer d'un certain point de vue même. Incapable de se défaire de sa peur des autres, Ren était tout simplement dans l'impossibilité de faire comme si les autres ne le touchaient pas. Tout était sujet à la discrétion chez lui. Tout. Sauf ses peintures et ses rêves.
«... Hai... Je la trouve ... fascinante... »
Laissant son regard glisser sur le visage de l'inconnu sans pour autant paraître impoli, Ren nota tout de suite les piercings sur le visage de l'inconnu et ses lunettes de soleil. Pourquoi en portaient-il? Peut-être avait-il un problème de vue? Aveugle? Il ne l'était pas, c'était certain. Et pour cause, il tenait un livre, posé sur sa cuisse. Et c'était un livre qui lui était connu, donc pas en braille, comme ça aurait pu l'être. Non. Alors? Peut-être ne voulait-il pas être tout simplement dérangé? Dans ce cas, pourquoi lui parler? La voix de l'inconnu maintenant qu'il y réfléchissait paraissait mélancolique, triste. Un sentiment que Ren connaissait mais qu'il n'avait jamais apprécié, au point toujours trouver une parades à ces sentiments. Il avait toujours su garder le sourire, même quand tout allait très mal, grâce à sa vision simple et positive des choses. Mais, malgré la voix triste qu'il avait utilisé, son sourire était si innocent, si sincère, que Ren ne résista pas très longtemps, et referma le livre avec douceur. Après tout, l'inconnu gardait son livre fermé et posé, il avait donc dans le projet de lui parler, ou de partir.. Mais puisqu'il lui avait parlé, Ren ferait un effort de son côté et lui faciliterait la tâche.
« Vous... Vous l'appréciez aussi? »
Il ressentait un besoin inexplicable de lui parler... comme si tout pouvait changé juste par cet échange.
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| | | Aikawa KyoHuman † Innocent
| Sujet: Re: It's only a passion [pv Kyo] Sam 20 Nov - 17:41 | |
| Le premier pas était fait. J'avais osé lui adresser la parole, et malgré moi je tremblottais un peu, n'étant pas sûr de moi si les rapports n'étaient pas purement professionnels. Ou plutôt étais-je méfiant en tout temps hors du contexte du travail... Les seuls moments où j'avais la tête froide, hors travail, c'étais lorsque la situation me poussait à être sur le qui-vive, et que je devais absolument rester alerte... Comme en cas de danger. Il semblait on ne peut plus supris que je lui parle. Pourquoi ça ? Ne me semblait-il pas pourtant le genre de garçon bien dont les gens veulent être ami ? Un garçon... normal que les gens aiment fréquenter. Sa voix était toutefois hésitante lorsqu'il me répondit enfin:
«... Hai... Je la trouve ... fascinante... »
Sa réponse me fit sourire davantage. Il était rare que des gens osaient avouer une fascination pour la poésie de nos jours, parce qu'elle semblait ''démodée'' à tout le monde. Les rares fois où j'avais discuté poésie, c'étais avec une de mes ex-soumises. Elle avait un petit quelque chose de profondément romantique, mais sa vision de la chose ne me plaisait pas tout à fait. C'étais bien plus qu'une façon de rendre les choses belles, ou exprimer l'amour. La poésie renfermait tellement de choses, plus ou moins jolies, mais toutes exprimées de façon personnelle et intense.
Le jeune inconnu m'étudia un instant. Qu'était-il en train de se dire ? Je me demandais si, malgré sa passion pour la poésie, il n'était pas au fond comme la plupart des jeunes: prompt à juger. Pourtant, celui-ci, au lieu de tout bonnement continuer sa lecture et faire comme si je n'existais pas, ferma son livre tout comme moi, et me retourna la question, avec cette drôle d'hésitation dans la voix.
« Vous... Vous l'appréciez aussi? »
Pourquoi semblait-il hésitant dans ses paroles ? me demandais-je. J'en conclu rapidement que ce jeune homme avait probablement du mal à s'extérioriser. Il me paraissait de par ce qu'il dégageait être quelqu'un de renfermé, et qui vit dans son monde, tout comme moi. Un artiste, sans nul doute. Je m'aurais presque attendu à voir des taches de peinture sur ses doigts.
- Oh, ça oui. Particulièrement ce recueil, à vrai dire. fis-je en désignant le livre que je tenais encore dans une main. La poésie m'inspire beaucoup. J'écris moi-même, et j'ai un temps tenté cette branche pour tout dire... Mais ce qui m'a vraiment accroché au final au point de vue pratique c'est l'écriture libre. Le drame, l'horreur, les histoires d'amour bizarres... Toutefois, la poésie restera ma muse. Elle me ressemble d'une certaine façon. Elle se montre tout en beauté et métaphore et ce qu'on en voit laisse libre à interprétation, mais les messages qu'elle cache ne sont pas toujours ceux que l'on comprend à la première lecture. Elle s'exprime ouvertement, tout en... restant réservée et tout en image.
Je ne sais trop pourquoi je lui disais ça, et je me demandais s'il me suivait jusque là, mais je poursuivai:
- Je gage que tu es un artiste, toi... Tu avais l'air très concentré dans ta lecture, et je ne vois pas trop les gens très conventionnels pouvoir se fondre autant dans ce qu'ils lisent... Nul doute que tu as au moins une grande imagination.
Je m'arrêtai. Je me sentis un instant fortement impoli de lui faire une petite analyse alors que je ne le connais pas...
- Navré. Les rares fois où je me décide à parler, je parle trop... Je ne me suis même pas présenté. Mon prénom est Kyo. À qui ai-je l'honneur ?
À partir de ce moment de la conversation, les gens me trouvaient en général un peu débile... Alors j'imagine qu'il prétexterait avoir autre chose à faire, et me laisserais seul avec mon recueil et la fourrure de ma queue comme seule douce compagnie. |
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| Sujet: Re: It's only a passion [pv Kyo] Jeu 17 Mai - 13:35 | |
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| Sujet: Re: It's only a passion [pv Kyo]
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| | | | It's only a passion [pv Kyo] | |
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