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 Panne de Métro

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Shimizu Kanon
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MessageSujet: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyMar 29 Mar - 21:05

Le 20 Février 2010





Aujourd’hui, le ciel était dégagé et les quelques nuages ressemblait à du coton tige. Je regardais le ciel et respirais un bon coup. La journée était belle.

Comme tous les jours, j’avais plus ou moins suivi Miho jusqu'à son lieu de travail. Je savais que là-bas elle ne risquait rien. Elle était sous la protection d’autres anges. Ensuite j’étais allé à mon travail comme le tokyoïte de base.

Cette fois ci j’étais serveur dans un bar très chic du centre ville. En costard-cravate, une rose rouge dans la poche du devant. Le parfait gentleman. Ce travail était long et ennuyeux. Mais je n’avais pas l’habitude des humains avec un revenu moyen très supérieur à la normale. Leurs airs pincés et leurs exigences me faisaient bien rire. Aujourd’hui, une dame qui devait avoir la bonne cinquantaine, m’avait assuré que je me devais de la servir en priorité sous prétexte qu’elle venait de rompre avec son mari et que j’étais « à croquer ». J’avais répondu aux attentes de mes employés et l’avait servi en priorité comme elle me le demandait. C’était d’un ridicule !

A 19 heures passés j’avais enfilé une tenue plus cool et j’avais marché, soleil couchant, jusqu’à la Kronos Heaven Corporation. L’air était doux mais il me tardait que le printemps revienne. Je m’appuyais nonchalamment contre un réverbère et sortit un livre, mine de rien. Je savais que Miho sortait vers 20h.

Même si je ne lisais pas vraiment, cela me permettais de m’occuper l’esprit, tout en passant relativement inaperçu. Vers 21 heures, je commençais à m’inquiéter. Il commençait à faire froid alors je rentrais dans un café et commandais un chocolat chaud. Ces derniers temps, je me faisais beaucoup de souci pour rien.
Pourtant cela faisait maintenant 4 ans que j’étais devenu l’ange gardien de Miho. Au début la tâche m’avais semblé un jeu d’enfants. De plus à l’époque Miho était jeune et insouciante. Elle ne faisait pas vraiment attention à ceux qui l’entouraient. Mais à présent, ce n’était plus une adolescente, c’était une jeune fille qui se rapprochait de plus en plus de mon âge. Enfin de l’âge de mon enveloppe charnel. J’avais l’impression qu’au plus elle s’ouvrait au monde, au plus les dangers se rapprochaient.

Il était 22h à ma montre. Cela faisait maintenant deux bonnes heures que je pesais le pour et le contre. Mais je n’avais pas très envie d’aller à la Heaven Corp. D’une, je ne voulais pas croiser le patron, de deux, je me doutais que Miho devait juste avoir beaucoup de travail. Pas l’enfer aux trousses.
Enfin je l’apercevais. Elle sortait du bâtiment. Le nœud dans ma gorge se dénoua. Mon regard resta fixé. Comment pouvait-on être si fragile ? Un coup de vent aurait pu l’a faire s’envoler. Vu l’heure, elle était complètement inconsciente de rentrer seule. Elle aurait du prendre un taxi. C’est d’un pas léger qu’elle se dirigea vers la gare. Bon, là, je n’avais vraiment pas le choix. D’habitude j’aurais pris le même métro qu’elle et je serais descendu à mon arrêt. Mais là je serais obligé de l’a raccompagné chez elle. Enfin ne pas vraiment la raccompagner. Surtout m’assurer qu’elle rentre chez elle saine et sauve.

Elle s’engouffra dans le bâtiment et je décidais d’attendre quelques instants. Je faisais tout mon possible pour éviter de trop la coller et par la même occasion de me faire remarquer. Je savais quel métro elle allait prendre. Je pénétrais dans la gare et valida mon billet. Je m’aperçu rapidement qu’il n’y avait aucun métro en gare et que c’était désert. Je réprimais un frisson. Je n’aimais pas ça, mais alors pas du tout. Miho semblait patienter et je me plaçais de façon à ce qu’elle ne puisse pas me voir.

Quelques minutes d’écoulèrent et le wagon entra enfin dans la gare. Je montais derrière Miho et m’installais au fond de la Rame, à l’opposé d’elle. Il n’y avait personne. Juste elle et moi. Je déglutis bruyamment et sortais mon livre de poche. Le métro se remit en marche et un silence de plomb s’installa. Je lançais des petits regards furtifs derrière mon bouquin. Et bien, pour passer inaperçu, ma tentative avait lamentablement échouée. Je me ressaisis. Bon de toute façon j’étais là pour la protéger, pas pour jouer les fantômes. C’est vrai que dans le genre Ange Gardien discret et tout ça ben je m’en sortais plutôt mal. Ce que j’aimais avec ce boulot c’est qu’il n’y avait pas de manuel qui disait comment être un bon ange gardien. C’était quelque chose que l’on devait trouver par soi même, en apprenant de ses erreurs. Et là j’étais surement en train d’en faire une. Ou peut être pas.

Soudain, les lumières du métro se mirent à clignoter. J’entendais un crissement, surement un bruit de freins. La rame freina de façon violente et saccadée. Elle finit par s’immobiliser et les lumières s’éteignirent définitivement. Tout cela c’était passé en moins d’une minute. Est-ce qu’il y avait encore eu un tremblement de terre ? Je l’ignorais, mais un réflexe incontrôlé me fit ranger mon livre et je me retrouvais au coté de Miho en un rien de temps. Je l’a regardais attentivement malgré l’obscurité. Visiblement rien de cassé pour elle. Je ne réfléchissais plus vraiment à mes actes et à mes paroles. Tout mes sens étaient en alertes.


-Ça va ? Vous allez bien Mademoiselle ?


J’essayais d’adopter une posture rassurante, du gars qui gère et tout. Il fallait que je lui cache mon anxiété. Sans attendre de réponse, je me penchais à la fenêtre et plissais les yeux en essayant de distinguer quelque chose. C’était le noir total, dans un silence angoissant.


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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyMar 29 Mar - 21:56

Miho était allée à l’université aujourd’hui, elle s’ennuyait, son travail chez les anges était plus passionnant, même si elle se permettait de râler malgré le fait qu’elle apprécie. Finalement, la matinée se termina et elle mangea rapidement pour aller à la Kronos. Le temps passait vite lorsqu’elle y était, entre s’embrouiller avec son patron histoire de mettre un peu d’animation et de lui signaler qu’elle était bel et bien là ou bien, le fait qu’elle fasse quelques blagues, qu’elle passe en revus tous les gens qu’elles croisaient pour déterminer leurs natures, trier des dossiers importants avec passion… c’était assez difficile pour ce qui est de la dernière tâche, surement ça qui la retarda et lui fit perdre toute notion du temps. Mais ce n’était pas important. Ce n’est que lorsqu’il n’y eut plus de lumière qu’elle commença à se lever, se frottant les yeux pour sortir de l’énorme bâtiment. Elle fit quelques pas sur le côté pour ne pas perdre l’équilibre, le vent ayant soufflé un peu fort, se calmant, c’était presque comme une alerte.

La Nipponne bâilla, se dirigeant nonchalamment vers la gare où elle prenait son train d’ordinaire. Vu qu’elle était fatiguée, peu importe ce qu’il pouvait se passer. Elle avait même oublié le film d’horreur de la veille. Celui qui l’avait fait trembler de peur au premier claquement de porte qui avait retenti dans son appartement. Une fois de plus ce n’était qu’un mauvais tour du vent qui prenait un malin plaisir à la bousculer, aussi bien il y a quelques secondes dans la rue, que pour la réveiller et la faire suer de peur qu’un démon se soit immiscé bien gentiment dans sa petite chambre bien tranquille.

Cela dit, elle prit le métro et s’étonna de ne voir personne, c’était pourtant fréquent que les gens se mettent à rentrer à ces heures, aussi tard soit il ! Mais personne, étrange, bien étrange. Elle se massa la nuque, gigotant sa tête pour la faire craquer puis entra. Une fois de plus, personne si ce n’est un jeune homme qu’elle ne reconnut pas au début. Mais son intuition féminine lui signala que quelques regards lui étaient destinés et qui d’autre que lui pouvait bien en être la cause ? Son reflet dans la vitre peut-être ? Non… évidemment. Elle jeta donc un coup d’œil discret, plissant les yeux pour mieux confirmer ses doutes et soupira, prête à aller dire deux mots à l’énergumène qui la suit. Était-il un pervers sexuel ? Non, impossible il l’aurait déjà tenté quelque chose depuis le temps ! Un ange, c’est génial, mais pourquoi la suivre elle ? Pour ses pouvoirs ? Était-il corrompu pour ne pas travailler à la Heaven Corp ?

Malheureusement pour elle, le train trembla et tout s’arrêta en un coup de frein si violent que la demoiselle se retrouvait contre la porte reliant les deux wagons, frappant l’épaule. Heureusement, ce n’était pas très violent puisqu’elle s’était tenue debout non loin de cette dernière. Elle se releva, la lumière s’éteignit et là c’était le drame. Entre les bestioles qui devaient grouiller dans ces sombres recoins, sous sols immondes et pourtant soignés de la ville aussi magnifique pouvait-elle être, mais également les bruits qu’elle seule entendait, s’imaginant mille et une aventures folles, puis finalement se remémorant le fameux film d’horreur, elle se releva, le cœur battant. La voix apaisante du jeune inconnu finit néanmoins par l’apaiser… apaiser ? Nous avons dit apaiser ? Non, en fait, elle s’énerva un peu plus, déversant toute sa colère sur le pauvre jeune homme.

« OUI ça va !! Pourquoi vous me suivez ! Pourquoi le train s’est arrêté ! Et pourquoi ça doit tomber quand on est seuls hein ? Les anges peuvent pas provoquer ce genre de choses… je suis sure que vous nous avez attiré des ennuis ! »

Puis elle sentit le vent souffler légèrement. Miho n’était pas dupe, ce fichu vent se foutait d’elle. Une fenêtre devait être ouverte, instinctivement elle prit son téléphone pour l’allumer et faire ainsi un peu plus de lumière sur l’affaire. Elle fit tomber l’engin, en bonne maladroite, s’empressant néanmoins de fermer la fenêtre, morte de peur. C’est en se penchant pour ramasser l’objet qu’elle vit un… cafard et se mit à hurler, non pas qu’elle ne puisse pas communiquer avec, mais ils n’étaient pas très amis, elle en avait écrasé tellement que son visage ne devait pas être inconnus à ces saletés, une mauvaise réputation parmi les blattes… charmant n’est-ce pas ?

Reprenons donc notre histoire, non en plus de se mettre à crier, la miss se releva, se heurtant au géant contre qui elle venait de porter quelques accusations, se tournant pour mieux se blottir contre lui. Ses mains s’agrippaient littéralement à ses cotes. Connaissant la petite boule de nerf, elle s’en éloigna rapidement, s’empressant de fermer toutes les fenêtres, tremblant légèrement.

« Faut pas ouvrir… faut pas ouvrir… c’est comme ça qu’on risque d’entrer dans le wagon pour mieux nous écorcher vif ! »

Elle claquait même des dents ! Un dessin plutôt comique, puisqu’il y avait un certain mélange d’un vieux film d’horreur qui ne fait même pas peur, ou bien… un film gore, mais tellement ridicule, vous savez, ceux ou la bande de jeunes se sépare pour mieux laisser le meurtrier les attirer un par un ! En y pensant, la demoiselle s’empressa de chercher son ange, se mettant à penser que c’est de sa faute, pour la simple et bonne raison qu’il la suit et qu’elle n’a jamais eu d’explication potable ! Qu’il ne lui dise pas que ce n’est pas vrai, que le hasard fait seulement bien les choses parce qu’elle serait capable de lui balancer son téléphone à la tête. Enfin, la voila s’asseyant la tête contre une barre métallique, tremblant de froid, de peur et surement le stress qui montait. Mine de rien, ce bel inconnu… ne la laissait pas indifférente, un ange qui plus est, un bel ange… quoi de mieux qu’une panne de métro pour faire plus ample connaissance ?
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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyMer 30 Mar - 9:42

« OUI ça va !! Pourquoi vous me suivez ! Pourquoi le train s’est arrêté ! Et pourquoi ça doit tomber quand on est seuls hein ? Les anges peuvent pas provoquer ce genre de choses… je suis sure que vous nous avez attiré des ennuis ! »



Cela faisait beaucoup de question à la fois. J’haussais un sourcil, mi amusé, mi inquiet.Je ne savais pas quoi répondre et me triturais les méninges pour trouver une réponse adéquate. Je savais que je devais m’y prendre avec tact. Quoique je dise, la jeune fille n’allait certainement pas aimer. De plus, les conditions n’étaient pas vraiment favorables à une révélation de cette ampleur. Je l’a regardais droit dans les yeux. Je ne voulais pas la déstabiliser. Je ne voulais pas lui faire de mal, ce n’était pas le but de ma mission. Je ne pouvais pas décemment lui balancer que j’étais son ange gardien jusqu’à sa mort et que, quoiqu’elle fasse et où qu’elle aille, je serais toujours là. C’était trop flippant.

- Je ne vous veux aucun mal. Je ne suis pas certain que vous voulez entendre la raison qui me pousse à vous « suivre » , bien que le terme « suivre » n’est pas vraiment correct. Je ne vous suis pas. Je ne sais pas pourquoi le train s’est arrêté et je vous jure que ce n’est pas de ma faute. Non en effet, je ne suis pas la cause de cet arrêt.


Je ne répondis pas à sa dernière question. Je ne pouvais pas savoir si j’avais attiré des ennuis. Concentré sur ma protégée, j’avais peut être négligé un indice. Pourtant je ne ressentais pas la présence d’un démon. La rame était bien silencieuse. On entendait juste le souffle paisible du vent. Je scrutais les traits de Miho. Elle était réellement angoissée. Visiblement mon air calme ne l’aidait pas. Je me rappelais que je l’avais dernièrement vu louer un film d’épouvante. Ces films étaient vraiment irréalistes et fantaisistes. Pourtant, en sachant cela, les humains continuaient de les regarder. Du coup, ils se stressaient pour rien. J’étais persuadé que Miho avait en tête son film et que cela augmentait sa peur. Elle se pencha pour allumer son portable et éclairer un peu le wagon. Elle ferma une fenêtre, ouverte devant elle. Je la regardais faire sans rien dire. Elle fit tomber le téléphone par terre et en le ramassant, poussa un cri stupéfiant. Je m’approchais très rapidement et me plaçais à ses côtés, pour tenter d’apercevoir la raison de ces cris. J’étais sur la défensive, prêt à me battre. Pourtant il n’y avait qu’un ou deux cafards. Rien de bien méchant en somme. Pourtant, Miho se retourna et s’agrippa contre moi en tremblant de tout son corps. Elle devais faire deux voire trois tête de moins que moi. Je ne m'étais jamais vraiment rendu compte de cette différence de taille.
Elle n’était pas censé parler aux animaux ? Je la laissais faire et tapotais son épaule.


- Ça va aller. Ne vous inquiéter pas pour si peu. Ce n’est pas la petite bête qui va manger la grosse hein ? Si vous ne l’aimez pas, vous avez juste à lui dire de partir. Lui non plus ne dois pas apprécier cet endroit.

C’était bien un comportement typiquement féminin. Tandis qu’elle fermait frénétiquement toutes les fenêtres de la rame, je ramassais son portable.

« Faut pas ouvrir… faut pas ouvrir… c’est comme ça qu’on risque d’entrer dans le wagon pour mieux nous écorcher vif ! »

J’attendais qu’elle revienne vers moi pour le lui rendre. Elle s’assit, la tête posée contre une barre métallique et je venais m’assoir en face d’elle. Elle avait peur du vent. Je trouvais ça un peu comique. Elle savait que les démons existaient et elle avait peur du vent. Cette petite était vraiment différente des autres.

- Le vent n’est pas un ennemi. Ils nous permet de sentir le danger arriver. Mais je vous assure qu’avec moi, vous ne risquez rien. Si il y a vraiment un démon ici, ce n’est qu’une créature lâche et craintive. Donc faible. Mais pour l’instant je ne ressens aucune présence maléfique ici.



Je n’avais pas l’habitude de parler autant. Je me doutais que j’avais trop bien éluder les questions qu’elle m’avait posé précédemment et que j’allais devoir fournir plus d’explications. En attendant, ces réponses évasives, me permettais de gagner du temps pour réfléchir. Est-ce que j’allais vraiment tout lui dire, ou seulement une partie ? Ce que je savais c’est que je ne pourrais pas mentir. Tout d’abord parce que je n’étais vraiment pas doué pour ça et qu’elle allait découvrir la supercherie dés qu’elle serait sortie de ma bouche.

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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyMer 30 Mar - 20:31

Stressée ? Non, pourquoi ? Une rame de métro stoppée, deux jeunes dans le noir, le vent qui souffle et pour couronner le tout, deux cafards ! Autant dire qu’il n’y avait pas de quoi avoir peur ! Elle fit la moue, lâchant le bel ange pour le regarder de toute sa hauteur. Effectivement, elle pouvait, vu qu’elle faisait deux à trois têtes de moins. Ça ne l’empêchait évidemment pas de se prendre pour une lionne alors qu’elle est une souris. Cherchez l’erreur, elle a peur du vent, mais pas du géant !

Mais il y avait quand même un point qu la rassurait, Kanon, si elle ne connaissait pas son prénom, la narratrice en revanche, si ! Revenons à nos moutons. Kanon était un ange, voilà ce qui laissait présager à la demoiselle qu’il ne fuirait devant le danger, autrement dit plus on est de fous plus on rit, même dans le malheur… Il n’avait pas répondu, pourquoi est-ce qu’il la suivait ? C’était d’autant plus énervant !

« Dis donc Monsieur muscles, t’as peut-être plus de capacités qu’un humain normal, mais contre un démon c’est forces égales ! »

Une vérité qui l’accablait. Elle s’assit, n’écoutant plus ce qu’il lui disait, elle cherchait une raison au fait qu’il soit très vague concernant son identité. Et s’il l’aimait ? Digne d’un roman d’amour à la Manon Lescault, quoi que notre héroïne est bien plus prude qu’il n’y parait… (encore heureux !). Ses yeux s’agrandirent alors que le vent soufflait encore. Elle se souvint d’un coup de la phrase du jeune homme. Il la prenait pour une froussarde, ce que n’était pas notre petite boule de nerf.

« Pour votre information, je parle aux insectes, mais très peu sont amis avec moi ! La faute aux préjugés des humains qui écrasent les bébêtes et…aussi parce que je ne fais pas exception. Non, mais sérieusement vous me voyez héberger des cafards avec bonheur ! Je ne suis pas Noé non plus ! Puis quand on est ennemi avec un, on s’attire les foudre de toute la famille… et ils sont TRÈS nombreux ! »

Tout ça pour dire au final qu’elle était mécontente. Le bellâtre prenait son don trop à cœur ! D'ailleurs, ça ne l’étonnait même pas qu’il sache, mais de là à croire qu’elle était amie avec tous les animaux, elle reste humaine quand même ! Enfin, tout ce petit speach sur des blattes, que c’est charmant ! C’est à croire que l’on n’a pas mieux à faire ! Hm… En même temps, essayez donc de garnir une conversation avec un ange pervers qui parle très peu et que vous ne connaissez ni d’Adam, ni d’Ève ! Une question lui brulait les lèvres du fait qu’il n’ait toujours pas répondu, sa curiosité la tuera, c’est certain ! Mais sa raison était suffisamment convaincante pour qu’on lui prête justice. Elle trépigne d’impatience.

« Pourquoi vous me suivez ? On est bloqué pour un moment, je pense… alors, autant me le dire tout de suite et ne pas m’énerver plus que je ne le suis déjà… n’esquive pas monsieur muscles… ça te serait fatale ! »

C’est avec ses petits yeux de fouines qu’elle cherchait à poser sur lui qu’elle le regardait. Passant du « vous » au « tut » on voyait bien que la petite casse-pied adorée de son ange gardien d’amour était très perturbée, non pas par son magnifique corps digne des sculptures de Michel-Ange, mais par un « on ne sait quoi » une atmosphère, une aura qui émanait de lui, il était tout simplement rassurant et apaisait les craintes de la Nipponne, son opposé en sommes.

Elle soupira, s’agrippant à la barre métallique en ayant senti une légère secousse. C’est fou comme toute l’assurance dont elle pouvait faire preuve s’envolait lorsqu’elle couinait à chaque mouvement. La lumière se mit à grésiller, mais ne revint pas pour autant. De quoi angoisser un peu plus ! Lorsqu’on voir l’autre personne s’avancer lentement grâce qux sauts de la lumière (The Gruges, vous connaissez ? Voilà, vous voyez de quoi je parle). Si Miho avait trop bien assimilé son film d’horreur, elle savait que c’était faux, ayant l’avantage d’avoir un don la prévenant de tout éventuel danger. Or, inconsciemment ce qui l’effrayait n’était pas le vent, mais l’effet qu’il avait sur elle. La petite brune n’était donc plus au summum de ses capacités surnaturelles, ce qui la mettait au même point que les autres humains, ce dont elle n’avait plus l’habitude, ce qu’elle redoutait donc… le plus !

Agrippée à la barre, elle ne bougea plus, une vraie petite poupée de cire, ses genoux tremblotant alors qu’elle fermait les yeux un maximum pou se convaincre qu’elle n’allait pas mourir. C’est en ces moments-là qu’elle regrette de ne pas être plus sociable, elle ne demandait rien de bien compliqué, mais elle était différente, à qui la faute ? Elle ? Ou bien son don qu’elle appréciait, mais maudissait à la fois ? Il ne lui permettait pas de se faire des amis, elle ne pourrait pas l’avouer facilement et par ailleurs mettre la vie de ses camarades en danger par rapport à cette particularité ! La naïveté, c’est fini dans son cas, quel dommage… mais il y a encore quelques anges avec qui elle pouvait parler, d’ailleurs Kanon pouvait être l’un d’entre eux puisqu’il la suivait…

// À posté depuis chez Kanon Muahahaha XD //


Dernière édition par Abe Miho le Mer 4 Jan - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyJeu 31 Mar - 16:48

« Dis donc Monsieur muscles, t’as peut-être plus de capacités qu’un humain normal, mais contre un démon c’est forces égales ! »


Je la regardais, un sourire pincé au bout des lèvres. Visiblement mon nouveau pull ne mettait que trop bien en valeur les courbes de mon torse. Mais Monsieur muscles quand même ! Je n’appréciais pas vraiment le fait qu’elle remette en question ma force contre les démons. Quand il s’agissait de démons, j’aurais plus défoncé un tank à mains nues. Bon ok, peut être pas à mains nues. Je voulais juste dire par là que ma force était décuplée quand je me retrouvais face aux serviteurs du mal.

Miho semblait agacée. De longues heures passées à l’observer m’avaient permis de mieux comprendre le personnage, d’anticiper ses actes. J’avais parfois l’impression de mieux la connaitre que moi-même. Je n’osais me l’avouer mais j’avais toujours rêvé de lui adresser la parole. A mon sens, Miho était une personne complexe et j’avais plus de mal à la cerner que les autres humains. Je trouvais ça enrichissant de la protéger, et j’étais curieux de mieux la connaitre.

Mon envie et mon devoir se confrontaient. Mais je savais d’avance que j’avais fais mon choix et que je ne pourrais pas reculer.

Assis l’un en face de l’autre, elle recommença à me parler des cafards. Je souriais. Visiblement elle semblait vexée que j’ai pu insinuer qu’elle était peureuse. La demoiselle était susceptible et je pouvais la comprendre. Moi aussi je n’appréciais que très peu les moqueries. Je restais silencieux devant son petit discours enflammé. Elle était énervée alors je ne préférais pas envenimer les choses, ni provoquer encore plus son mauvais caractère.

Elle finit par en venir à ce qui m’effrayait le plus :

Pourquoi vous me suivez ? On est bloqué pour un moment, je pense… alors autant me le dire tout de suite et ne pas m’énerver plus que je ne le suis déjà… n’esquive pas monsieur muscles… ça te serait fatale !

« Ça me serais fatal » Cette phrase résonna en moi comme un mauvais présage. J’espérais seulement qu’une fois la vérité dévoilée, cette révélation ne serait pas « fatale » ni pour elle, ni pour moi. Je me doutais des conséquences que mes paroles. Alors il fallait que je formule mes explications avec tact. Beaucoup de tact. Et si Miho fuyait ? Et si elle refusait ma protection ? Tant de questions qui se bousculaient dans ma tête auxquelles je n’avais pas de réponses.

Sur ce coup là j’étais vraiment perdu. Et personne au monde n’aurait pu me venir en aide. Il fallait que je prenne mes responsabilités et que j’assume. Jusque là je n’avais pas trop fais d’erreurs dans ma tâche et j’espérais très fort que cela continuerait. Tandis que je me perdais dans mes pensées, la lumière se remit en marche mais les ampoules envoyaient la lumière de façon saccadée et, en face de moi, Je sentais la peur de Miho qui refaisait surface. Ses jambes tremblaient et son teint, déjà blanc, commençait à perdre toutes traces de couleurs. Il fallait que j’intervienne, sinon je ne pourrais jamais me résoudre à dire la vérité.

Je lui attrapais les mains et les emprisonnaient dans les miennes.

- Ok, On se calme hein ? Respire un bon coup et détend toi un peu. Ce n’est qu’une banale panne de métro et dans quelques minutes, il se remettra en route…. Et si ce n’est pas le cas, on trouvera bien une solution pour se sortir de là. Au fait mon nom est Kanon, pas "Mr Muscles"

On étais passé du « vous » ou « tu » d’une facilité déconcertante. Mais la situation ne nous imposait pas les règles de politesse. J’espérais que mes mains diffusaient assez de chaleur pour apaiser Miho. Je devais aussi la protéger contre d’éventuelles crises cardiaques hein ? Donc il fallait qu’elle soit au maximum de sa forme si elle voulait entendre ce que j’avais à lui dire. J’appliquais aussi mes conseils à moi-même en prenant une bonne bouffée d’air. Je fermais les yeux quelques instants. J’essayais de sentir si elle était prête à m’écouter. Et si j’étais prêt à parler. Ça risquait d’être long et je voulais me faire le moins hésitant possible. Je continuais à garder ses mains dans les miennes. Je n’étais pas forcément quelqu’un de tactile mais cela me permettais d’être plus proche d’elle. Physiquement et mentalement.

- Ecoute, je..Quand j’ai dit que je ne te suivais pas, c’était la stricte vérité. Je ne suis pas un pervers, je n’ai aucun penchant malhonnête. Je suis juste un Ange G….

Je me repris. Non, c’était trop tôt pour avouer. Je devais d’abord lui fournir des explications. Pour qu’elle comprenne. Pour qu’elle me comprenne. Je me sentais anxieux et mal à l’aise. Un mot de trop, et le château de cartes habilement construit s' effondrerai. Je me reprenais.

- Je suis juste un Ange un peu particulier. Mmmh…Chaque humain est différent. Mais toi, tu es beaucoup plus différente que tous les autres réunis. Tu me suis ?
- C’est pourquoi tu as plus de chance de croiser des personnes spéciales, des anges. Mais aussi des démons. …Je ne veux pas te faire peur. Mais les humains aux dons particuliers, sont intéressants pour chaque partie. Bien que ma mission n'est pas de te rallier à notre cause.


Je l’a regardais droit dans les yeux. Comme si je pouvais lire ses pensées dans le fond de sa pupille. J’essayais de voir sa réaction. J’attendais qu’elle m’autorise à poursuivre ou qu’elle me dise de me taire.



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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptySam 2 Avr - 12:22

L’observer de loin n’était vraisemblablement pas suffisant. La petite demoiselle pouvait paraître si sage alors qu’elle était une véritable petite peste, certes, mignonne à croquer, mais dès qu’elle ouvre la bouche, c’est une tout autre histoire ! Susceptible comme elle est – et ce n’est pas rien de le dire – il y a des risques qu’à ses bouderies s’ajoute une vengeance. D’ailleurs, elle est sur le point d’obtenir ce qu’elle veut puisque l’ange n’avait pas d’autre choix : il devait lui dire une bonne fois pour toutes pourquoi il s’obstinait à vouloir la suivre. Sa première hypothèse ne se confirma pas aux premiers abords, puisqu’elle était occupée à lui répondre concernant les blattes, si ravissantes créatures ~, mais passons. Quelques secousses et la lumière qui se met à sauter, quoi de mieux pour couper une conversation importante ! Elle qui se voulait forte, la voila gâtée par dame nature ! Si seulement elle n’avait pas loué ce fichu film ! Et si seulement il n’y avait pas de vent surtout !

Quoi qu'il en soit, elle sursauta en sentant quelque chose attraper ses mains et ouvrit donc les yeux, serrant les deux. Ouf ! Ce n’était que Kanon, qui… tentait de la rassurer malgré le fait qu’elle l’ait menacé s’il venait à évincer de leur petit entretien pour une énième fois le passage de la traque. Bref, tout ça pour lui donner son prénom, c’est là que Miho compris qu’il était aussi susceptible qu’elle, mais pour qu’elle avouer l’être, bon courage ! Mine de rien, il avait quelque chose de rassurant, lui tenant les mains, tien, pourquoi les siennes sont chaudes alors qu’elle est constamment froide ! C’était amusant ! Mais elle se méfiait toujours, écoutant donc ce qu’il avait à lui dire. Discours plus ou moins ambigu. Il était bien gentil le loulou, mais il était un peu trop naïf pour parler de don, démon et ange à une personne qui les côtoie depuis 6 ans à quelque chose près ! C’est en clignant des yeux plusieurs fois et en faisant fonctionner les derniers neurones rescapés de la dernière secousse qu’elle répondit :

« hm… t’es un ange gardien quoi. »

Pauvre petit Kanon (sans jeu de mots bien sur XP) qui avait mis tant de temps à préparer son speech pour finalement être démasqué par une miss pas plus haute que 3 pommes. Mais ses efforts seront récompensés, puisque Miho comprend sa situation, elle change d’avis et ne rendra pas la tâche difficile à son ami, ou du moins future ami puisqu’elle voudrait d’abord faire plus ample connaissance. Elle se leva doucement, s’asseyant à côté de lui et posa sa tête sur son épaule, pour la simple et bonne raison qu’elle était fatiguée d’avoir peur et que pour une fois, elle devait accepter la présence d’un homme à ses côtés. Pas de père, une mère plus ou moins absente, pas énormément d’amis ni même de petits amis, autant dire qu’elle était une grande solitaire malgré elle et que ça lui manquait, lui au moins, il pouvait la comprendre… il le devra surement, ne serait-ce que pour faire son boulot correctement et c’était ce qu’il avait l’air de vouloir faire même si, selon la casse-pied, il s’y prenait comme un manche !

« Dis… dans ta prochaine vie d’ange… hm… non, je reprends, quand t’auras un autre client… si c’est le cas un jour, je ne sais pas comment ça fonctionne chez les gardiens, mais… évite de le ou la suivre… en plus on pourrait interpréter autrement… tu sais, par exemple, une déclaration d’amour, c’est mignon, mais tu serais très mal… tu vois ? »

Petit conseil d’une inhabituelle qui va devoir s’y faire en raison de son nouveau statut de protégée au lieu d’être elle-même protectrice… enfin, ne doutons pas, c’est méchant, des capacités physiques de notre petit diablotin en herbe puisqu’elle est bien plus coriace qu’elle en a l’air et si elle manque de muscle, ses méninges compensent un minimum ! Elle s’agrippa au bras du géant en écarquillant les yeux, une autre secousse qui finira par avoir raison d’elle s’ils ne sortaient pas de là.

« Tu es un ange gardien… qui ne sert pas à grand-chose on dirait… »

Mauvaise blague ! Elle n’a pas encore compris qu’il était possible que Kanon prenne mal ce qu’elle venait de dire, mais pardonnons son ignorance, elle n’est qu’une petite fille pour l’ange, un vieux crouton dans un corps sublime, quel gâchis quand même ! Espérons qu’il soit lui-même considéré comme un jeune homme au sein de sa propre race ! Elle se mordit la lèvre, reprenant la parole.

« Pourquoi vous ne savez pas éviter ce genre de situation, vous les anges… vous m’épatez, vous êtes doux comme des agneaux… puis… il faut qu’on sorte de là… parce que je commence vraiment à me sentir mal… »

Petit sourire en coin de la part de casse-noisette qui soupire, restant agrippée au bras du pauvre martyr qui a voulu être son protecteur, se rend-il compte de son erreur maintenant ? Mais il est trop tard pour reculer, peut-être qu’avec le temps ils se calmeront… espérons que Kanon prenne un peu de graine, pour pouvoir lui répliquer et lui faire fermer son clapet, sinon il risque de se faire bouffer ! À moins de trouver une solution plus adéquate et d’arriver aux mêmes résultats, mais il n’y en a pas 36 non plus !

« Dis… pourquoi t’as choisi d’être un ange gardien? Pourquoi… moi en particulier ? »

C’est vrai, elle aurait pu tomber sur une fille, qui aurait été sa meilleure amie en somme, ou bien un rabougri, tellement de gens, puis de l’autre côté, Kanon aurait pu choisir un jeune homme puisqu’il en est un lui-même, ou une petite fille, ça lui correspondait totalement vu son air calme, patient et adorable. C’était presque comme si l’homme parfait était tombé du ciel pour la protéger… vraiment, elle en avait de la chance !
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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptySam 2 Avr - 19:29

Tandis que j’attendais qu’elle m’encourage à poursuivre, elle lâcha qu’elle avait compris que j’étais un ange gardien. Si j’avais eu un cœur qui bat, j’aurais surement fais un arrêt cardiaque tellement elle me surprit. En même temps cela me rassurait, cela prouvait qu’elle était vive d’esprit. Je battais les yeux et finissais par les ouvrir en grand, je ne savais plus quoi dire. Est-ce qu’il y avait encore quelque chose à rajouter ? Si elle avait des questions, je ne pensais pas qu’elle hésiterait à me les poser. Elle n’avait pas l’air trop timide, en tout cas, pas avec moi.

Elle se leva. J’appréhendais. Elle allait venir me frapper ou quelque chose dans le genre ? Je commençais à m’inquiéter sérieusement. En effet je ne pouvais pas prévoir sa réaction.

Elle s’assit à mes cotés et posa doucement sa tête sur mon épaule. Le geste me transforma en statue de marbre. Je n’osais pas bouger le petit orteil, je me sentais un peu confus. Si j’avais été humain j’aurai très probablement rougis jusqu’à la racine. Ça devait faire 8 siècles
que je n’avais pas eu de contact si proche avec qui que ce soit. Mais étrangement ce geste me paraissait... naturel. J’aurais aimé faire quelque chose pour la rassurer et lui dire que tout allait bien se passer. Mais j’en été incapable. J’étais un Ange Gardien. Mon but était de la protéger point.

Elle me parla de mes prochaines vies à protéger et m’assura que mes actes pouvaient être interprétés autrement par les humains. Est-ce qu’elle avait cru que je m’apprêtais à lui faire une déclaration ou quelque chose du genre, avant que je m’explique ? J’aurais aimé lui poser la question, mais une fois de plus je restais muet. Muet et pensif.

J’étais un peu perdu moi-même. Je détestais cette sensation. Je la ressentais que trop souvent. Indécis était surement un trait de caractère qui venait de s’ajouter récemment à ma liste de défauts. En même temps je réfléchissais à la situation présente et me demandais comment faire pour se sortir de là. Il était sur, qu’en étant coincé ici, on était en mauvaise posture si un démon décidait de pointer son nez. Il devrait me passer sur le corps avant de toucher un cheveu de Miho.

Je regardais autour de moi. On était sous terre, dans un tunnel. Si on sortait et que le train se remettait en marche on serait mal. On ne pouvait prévenir personne, les réseaux téléphoniques ne passant pas sous terre. Il restait qu’une option possible, rester ici et attendre. Cela faisait quoi ? 15 minutes voire 20, qu’on était coincé. J’attendrais une heure pas plus. Après je déciderais quoi faire.

Perdu dans ma réflexion c’est le moment que choisi Miho pour m’annoncer qu’elle me trouvait incompétent « qui ne sert pas à grand-chose » sont les termes exacts qu’elle employa. Autant dire que j’étais nul. L’innocente phrase ne me fit pas du tout plaisir. J’étais un débutant ok ? Elle n’était pas obligée de me le rappeler. Je savais que je commettais beaucoup d’erreurs et ça semblait l’amuser. J’eus un mouvement de recul et mon visage se crispa un peu. Il est vrai que cette critique était très juste mais je ne supportais pas vraiment les remarques. Je me vexais très facilement. Certains là haut, aimaient me surnommer « le fier Kanon» ce n’était pas pour rien.

Mais comment résister devant ce visage de poupée ? Je n’arrivais même pas à me sentir réellement blessé. Je regrettais déjà mon geste de recul et me rapprochais un peu. Elle resserra un peu plus sa prise sur moi. Même si elle ne l’avait pas dit, j’aurais compris qu’elle voulait qu’on sorte le plus vite possible de là. Elle s’agrippait à moi avec une telle force. Je n’arrivais même pas à savoir comment elle faisait pour me planter les ongles aussi profondément dans le bras. Heureusement que j’étais peu sensible à ce genre de blessures. J’avais vu pire.

Elle me demanda pourquoi je l’avais choisi elle, parmi tant d’autres. Je faisais une moue. Bon cette fois ci j’étais obligé de parler.
- Disons que ta protection ne s’est pas faite « dans les règles de l’art ». J’entends par là que rien ne s’est passé comme prévu. Comme Il Le prévoyait. Je ne sais pas trop si je peux t’en dire plus. J’avoue que si je suis là aujourd’hui, c’est parce que je te trouvais intéressante rapport à tes pouvoirs. L’autre raison qui m’a poussé à te « choisir » comme tu dis, est plus ….personnelle.

Bien qu’elle semblait digne de confiance. Je n’étais pas prêt à livrer mes secrets. C’était encore trop récent pour moi. Encore en ce moment, je doutais. Je ne pensais pas que lui faire partager mes problèmes serait une bonne action en tant qu’Ange Gardien.
J’ôtais ma veste et la déposais sur ces épaules. Une façon de lui montrer que j’étais là et qu’elle devait arrêter de s’inquiéter à présent.

- Est-ce que tu es déçue ? Tu aurais préféré ne pas savoir mon existence n’est ce pas ? Ou peut être tu aurais préféré avoir une femme comme protectrice ? Il est évident que notre cas est un peu isolé. J’ai entendu dire que la plupart des anges gardiens sont du même sexe que leurs protégés. Pour éviter les malentendus surement.
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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyDim 3 Avr - 12:39

Pauvre demoiselle, en plus d’être susceptible, elle est aussi maladroite que l’est Kanon dans son rôle d’ange gardien ! Elle ne s’était pas gênée de le lui faire remarquer et avait même souri en le voyant se reculer. Moh, elle avait peur, il fallait bien qu’elle le chine un peu ! Ce n’était visiblement pas à son gout, mais il se radoucit en voyant son air terroriser. Lutter contre ses peurs n’était pas chose facile, même pour la Nipponne aussi courageuse fût-elle. Il revint donc contre elle, lui laissant son bras entre les siens. Très mauvaise idée d’ailleurs puisqu’elle y planta ses ongles. Lorsqu’elle s’en aperçut, ça va de soi, elle relâcha la pression pour ne pas lui donner mauvaise impression une nouvelle fois.

Une question vint alors. S’il était si mal à l’aise en tant que protecteur, pourquoi diable Kanon avait-il choisi de l’être ? Il avait la carrure et le charisme qui en découle d’un ange de première classe, le bonheur qu’il aurait fait s’il avait été soldat ! Enfin, cela dit… Miho ne pouvait pas parler, elle ne savait presque rien de lui, elle se contenta d’écouter et de sourire, elle ? Spéciale ? C’était presque étrange de l’entendre d’un ange, elle se croyait comme toute humaine avec un don, ce n’était pas extraordinaire et pourtant c’était elle qui avait attiré le bel ange, ironie du sort tout de même…

« hm… pour l’autre raison, je vais faire l’impasse, je suppose… Qu’on ne se connait pas assez et que de toute façon… ça ne me regarde pas. Alors, je comprends. »

Oui, quelques éclairs de lucidité traversaient parfois le bout de chou, la rendant d’autant plus adorable puisqu’elle devient raisonnable. Autant dire qu’elle ressemble à une poupée, qu’elle agit parfois comme une enfant et que pourtant, elle n’en est pas moins une pré adulte. Ce que dit Kanon par la suite la fit sourire, d’autant plus qu’il avait posé sa veste sur ses épaules, ce qu’elle accepta évidemment, frissonnant. Elle lui caressa la main, lui montrant ainsi qu’elle allait un peu mieux.

« Non… je ne suis pas déçue. C’est vrai que… une femme aurait pu mieux me comprendre, mais au fond, personne n’est plus qualifié qu’un homme pour comprendre toute la mécanique du cœur d’une femme. Tu sais pourquoi ? »

Elle fit une pause, légèrement mal à l’aise, elle avait été si familière avec lui, lui prendre le bras, s’asseoir à côté de lui… mais, elle en avait eu envie dès le départ, dès lors qu’elle avait commencé à avoir peur cette aura rassurante qu’avait le bel ange l’avait attirée. Pour ce qui est de le lui dire, il faudra encore un peu de temps. Maintenant qu’elle n’a plus peur… elle n’a plus envie de bouger, certes, mais son cœur lui cri que quelque chose est en train de se passer. Un démon ? Peut-être. Ou n’était-ce que cette proximité inhabituelle pour les deux ?

« Parce qu’un homme mettra deux fois plus d’ardeur à vouloir comprendre le sexe opposé qu’une femme. »

Après tout, d’une femme à une autre, on croit se connaitre, mais ce n’est qu’une illusion, on ne fait qu’effleurer la surface et on ne cherche pas plus puisqu’on est persuadé de connaitre chaque recoin de l’intérieur. Elle sourit, se pensant chanceuse et surtout, ne voulant pas perdre l’opportunité d’avoir quelqu’un comme Kanon pour veiller sur elle. Ses souvenirs ne la trompent pas, elle avait bel et bien eu un ange gardien qui malheureusement s’était fait sauvagement tuer, oh… en réalité c’était une demoiselle qui avait à peu près son âge en apparence et qui s’était fait poignarder. Elle ne l’avait pas su, mais aujourd’hui c’était une évidence, c’était elle son ange et c’était elle qui de là-haut avait décidé de lui conférer un nouveau protecteur.

« Dis… je suppose que ce n’est pas facile de me protéger à distance. On pourrait peut-être… s’arranger ? »

Mine de rien, la demoiselle a un cœur et voir qu’elle a rendu la tâche plus que difficile à son ange gardien sans savoir qu’il l’était, elle ne voulait pas l’avouer, mais en gros, ce qu’elle était en train de dire c’était que Kanon pouvait l’approcher dorénavant, une sorte de permission, un arrangement, se faisant ainsi pardonner pour les méchancetés qu’elle a pu dire ou penser à son sujet.

« Tu sais… Je préfère savoir… je préfère savoir que tu me protèges. Être ignorant ça a du bon, mais savoir que quelqu’un risque sa vie pour moi… bien que je ne l’accepte pas, je suppose que j’y suis obligé, mais… c’est important »

Elle fit une pause, le temps d’un sourire, étant beaucoup plus calme et sérieuse, puisque oui, ce genre de moment arrive. Puis elle reprit, mi-sérieuse, mi-amusée

« Je ne te laisserais pas risquer ta vie pour moi. Alors…, autant se mettre d’accord, si tu dois veiller sur moi, l’inverse est aussi valable, sinon je vais devoir te rendre la tâche difficile et m’enfuir. »

Ça a le mérite d’être clair au moins. Miho n’aime pas attirer les ennuis, pour elle déjà, mais plus encore pour autrui, elle se sentirait coupable et ne s’en remettrait pas de si tôt. S’il venait à arriver malheur au jeune homme, elle ne s’en remettrait pas, ce serait de sa faute, entièrement sa faute même, voila pourquoi il était inconcevable que cette protection qu’il lui offre soit à sens unique.


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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyDim 3 Avr - 18:10

Je l’écoutais patiemment me dire que, non elle n’était pas déçue, et elle m’expliqua pourquoi. Son raisonnement avait beaucoup de vrai. Elle semblait avoir quand même une certaine confiance en moi. Et cela m’apporta un peu de joie. Je crois que ma hantise aurait été qu’elle réponde qu’elle était déçue. Si ça avait été le cas, je n’aurais rien pu faire à ça. Mais elle semblait m’accepter. Même si j’avais du mal à le montrer, au fond de moi, je rayonnais de bonheur. Cela faisait longtemps que ça ne m’étais pas arrivé. De me sentir aussi bien. J’en venais presque à me demander si c’était normal. C’était peut être cette ambiance étrange qui me faisait ça.

C’est alors que Miho me demanda si on ne devrait pas faire un arrangement. J’haussais un sourcil, un peu inquiet de ce qu’elle allait me proposer. J’avais un peu peur. Si elle demandait de ne plus la suivre ? Je n’avais pas trouvé de meilleure méthode pour la protéger. Ce serait embêtant. Elle me dit alors que puisque ma mission était de veiller sur elle, l’inverse serait aussi de rigueur.

Je la regardais dans les yeux. Elle ne se moquait pas de moi visiblement. Je ne savais pas comment lui dire qu’elle aurait peut être un peu de mal, étant donné sa corpulence. Mais je me taisais. J’avais compris que la demoiselle était aussi susceptible que moi.

C’est quand elle me parla me « rendre la tâche difficile et de s’enfuir » que toutes mes peurs se réveillèrent en moi. Il ne fallait plus qu’elle parle de s’enfuir, plus jamais. Je savais que dans cette situation, je serais obligé de la poursuivre, même contre son gré. Et je ne voulais vraiment pas en venir à ça. Je resserrais un peu ma prise sur ses mains.

- T’enfuir ? Me rendre la tâche difficile ?

Je déglutis bruyamment. J’arrêtais de la regarder droit dans les yeux, je ne voulais pas l’intimider. Je fermais les yeux.

- Ne parle pas de ça s'il te plaît. Je t’autorise à tout sauf à fuir. Je pense qu’on n’est pas obligé d’en venir à ça.

J’avais l’impression que mon cerveau surchauffait. Un peu plus tôt, elle avait évoqué un arrangement. Je comprenais à présent qu’elle voulait surement qu’on trouve une entente pour sa protection. Maintenant que je l’a connaissais, je n’allais pas continuer à la suivre, comme un vulgaire agent secret de série policière, ou comme un pervers. Je pouvais la comprendre. Mais il fallait qu’elle s’attende à me voir souvent quand même. Je n’allais pas la lâcher si facilement.

- Je pense, que je vais arrêter de te suivre comme ça. Je …j’aimerais pouvoir te raccompagner chez toi le soir, surtout quand il est tard. Et t’accompagner le matin quand tu pars au Lycée ou à la Heaven Corp. Je ne veux pas me faire trop envahissant non plus. Disons que j’appréhende plus les déplacements dans la ville.

Je voulais bien faire et ne pas trop l’énerver. Je n’oubliais pas que c’était une fille et que je ne pouvais pas me permettre la même proximité que si ça avait été un garçon. Il lui fallait un peu de liberté et d’espace. Sinon elle allait finir par péter un plomb, à m’avoir toujours dans les pattes. J’espérais qu’elle s’habituerait à ma présence et que je ne la dérangerais pas trop.

Elle avait eu raison quand elle m’avait dit qu’un homme mettrait deux fois plus d’ardeur à comprendre le cœur d’une femme. C’était déjà ce que j’essayais de faire. J’avais peur qu’elle se sente gênée par ma présence et qu’elle n’ose pas me le dire. A cet instant j’aurais aimé être dans sa tête, pour deviner tout ce qui la tracassait et pouvoir la rassurer. J’essayais de me mettre à sa place. D’ailleurs, je m’apercevais que j’avais oublié de lui dire pleins d’informations me concernant. En même temps je ne voulais pas trop la brusquer. Mais il y avait quand même des choses essentielles. Pour que notre « entente » se passe bien.

- Je te passe mon numéro de téléphone. S’il t’arrive quelque chose, je le ressentirais bien sur. Mais nous n’avons pas de connexions mentales qui puissent nous permettre de communiquer. Alors je pense que ça pourrais nous être utile. On ne sait jamais. Tu peux m’appeler 24h sur 24 hein ? Même si ce n’est pas important.
- Ce serait aussi peut être plus pratique pour toi, si tu me faisais passer pour ton cousin éloigné ou quelque chose dans le genre ? Cela pourrait expliquer notre soudaine proximité. Je ne veux pas que les gens se posent des questions et que tu te sentes mal à l’aise. Qu’en dis-tu ?


Cela pouvait lui paraître soudain, voire l’effrayer. Ce n’était pas mon but. J’avais choisi de lui révéler qui j’étais alors maintenant il fallait que j’assume ce nouveau statut d’Ange Gardien reconnue par sa Protégée. Je me demandais qu’est- ce que les autres Anges Gardiens penseraient de ça.

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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyDim 3 Avr - 20:29

Autant dire que cette fois-ci elle avait réellement touché le jeune homme. En parlant de cet arrangement et surtout de son éventuelle fuite ! Il semblait complètement paniqué et avait resserré sa main sur celle de Miho qui avait écarquillé les yeux, ne s’y étant pas attendue. Elle le vit fermer les siens, puis la mettre en garde à son tour. Ce qu’elle trouva de mieux à faire c’est de sourire, lui tapotant la cuisse.

« Si on se met d’accord…, il n’y a aucune raison qui me pousserait jusque-là. »

Miho écouta sagement ce qu’avait à dire Kanon, acquiesçant, elle le coupa quand même dans son élan, essayant de le rassurer vu qu’il avait l’air vraiment angoissé.

« Hey… Kanon, arrête. Arrête ça tout de suite. Je suis d’accord, on peut faire le chemin ensemble, il n’y a pas de problème. Sortir, je ne le fais généralement pas seul, sauf pour faire mes courses, mais dans un super marché je suppose qu’il n’y a pas que des humains hm ? Plein de monde comme ça, faudrait être idiot pour m’attaquer. Calme-toi, ok ? Je suis censée être un microbe et c’est toi qui as le plus peur ! »

S’amuser à le chercher n’était peut-être pas une bonne idée non plus, puisqu’il était aussi susceptible qu’elle. Mais à l’inverse, le bel ange avait fait preuve de retenue en ne lui disant pas qu’elle était folle et incapable de le protéger. Sauf qu’il connaissait ses pouvoirs, mais n’en avait jamais vu l’étendue. Parler aux animaux n’était pas seulement un acte de parole, mais elle pouvait s’en faire des alliés, petits comme grands et si l’on dit que la petite bête ne mange pas la grosse, il faut se méfier puisque plusieurs petites peuvent venir à bout de certaines masses aussi conséquentes soient-elles ! Enfin, quoi qu’il en soit, elle pouvait également se parer contre tout danger et appeler Kanon au pire des cas, mais elle aura toujours le temps de se défendre ou du moins d’anticiper !

Vint le sujet du téléphone, s’il ne lui avait pas parlé d’ange, elle aurait vraiment cru qu’il avait eu le coup de foudre ! Elle sourit, puis s’éclata de rire concernant ce lien de parenté un peu étrange, sachant qu’elle ne connaissait pas grand monde et que les rares personnes à la connaitre savent parfaitement cela.

« Ok pour le téléphone, je te donne aussi le mien, comme ça… tu pourras me joindre aussi. Puis… pour ce qui est de notre soudaine proximité…, c’est un peu foutu, sachant que tout le monde est au courant : je n’ai que ma mère et encore… alors, il va falloir trouver autre chose et me donner plus d’informations sur toi aussi. On peut aussi dire la vérité en omettant quelques détails hm ? »

Elle entendait par là qu’une panne de métro était idéale pour pouvoir engager une conversation avec un inconnu et que ça s’était réellement produit, les détails à ne pas mentionner étant que le bellâtre n’est autre que son ange gardien et qu’elle a des pouvoirs, puis évidemment en rapport avec leur arrangement. Concernant les informations, ce n’était qu’un leurre, elle avait simplement envie d’en savoir autant que lui à son sujet, ce n’était qu’une petite revanche et même si elle se doutait qu’il n’était pas dupe, elle ne le loupera pas ! Il faudra qu’il les lui donne ces infos, qu’il le veuille ou non ! Finalement, ça a du bon d’être coincé dans un métro avec un bel inconnu qui se trouve être votre protecteur !

« Bon… c’est long à revenir, je me demande pourquoi le métro s’est arrêté, tu crois qu’on a pris un train qui partait directement au dépôt ? »

Ce n’était pas… bête, mais disons que l’arrêt brutal, il n’y avait pas vraiment d’explications. Si c’était le cas, soit il devrait attendre le lendemain pour pouvoir sortir, soit ils devaient sortir par l’une des fenêtres et rentrer à pied puisqu’il n’y a surement plus de bus pour les ramener ! Au pire… la demoiselle pourrait rentrer au lycée en tentant de le faire entrer lui aussi, tâche ô combien compliquée avec les surveillants, le faire passer pour son frère ? Aucune chance, elle est si petite, lui si grand, il est si costaud… et elle est si frêle, c’était presque un gag ! En plus, ils ne se ressemblent même pas. Enfin, cela dit, elle sourit, se mordant la lèvre.

« Si le métro est en panne… et qu’on doit sortir… moi je peux rentrer au lycée… mais toi, tu sais où aller ? »

Comment lui dire sans qu’il comprenne qu’il sera toujours le bienvenu ? Elle n’offre pas l’hospitalité à tout le monde, mais, c’est son ange gardien, tout de même, et si ça pouvait lui permettre d’être un peu plus libre et d’avoir la conscience tranquille, c’était encore mieux ! Surtout qu’elle était impatiente, du moins, bien qu’elle ne soit pas claustrophobe, elle avait légèrement peur du noir, de cette ambiance terrifiante et d’avoir quelqu’un à ses côtés la rassurait. Elle resta accrochée à Kanon, lui caressant la main.

« Je n’arrive pas à croire qu’on se soit enfin parlé grâce à une panne de métro… »


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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyLun 4 Avr - 19:14

Encore une fois, Miho me rassura, et apaisa toutes mes craintes. Cela ne l’a dérangeais pas que je l’accompagne pour ses trajets. Elle me fit sourire quand elle me raconta que, les seules fois où elle était seule c’était quand elle faisait ses courses. Bien sur que non, elle n’était pas seule quand elle était au supermarché. J’en profitais pour faire mes courses en même temps qu’elle. Mais ça, elle ne le savait pas.

Elle me donna son numéro de téléphone, que je notais rapidement sur le mien. Pour cette histoire de cousins, ça n’allait pas marcher, mais elle proposa qu’on raconte la vérité en omettant quelques passages. J’étais tout à fait d’accord avec cette version et je ne trouvais rien à redire.

Elle me demanda aussi plus de renseignements sur moi. Je l’a comprenais. Je savais presque tout d’elle alors qu’elle ne savait rien de moi. Je me demandais par où commencer, et qu’est ce qu’il fallait que je censure. Je me sentais tellement bien, que j’aurais trouvé presque naturel, de lui raconter tout sur moi. Mais il ne fallait pas que je me laisse aller avec elle. Je me doutais qu’elle finirait quand même par connaitre mon histoire. Le plus tard serait surement le mieux.

- Que dire sur moi ? J’ai 21 ans, du moins physiquement.

J’esquissais un sourire malicieux. Ce n’était pas aujourd’hui que j’allais lui révéler mon véritable âge. D’une, j’avais peur de l’impressionner, de deux, j’aimais bien laisser le mystère planer. Je réfléchissais à ce que je pouvais rajouter sur moi. Même si ce n’était pas utile, il fallait bien qu’elle me connaisse un peu.

- Je suis serveur dans une sorte de bar de luxe, dans le centre ville. J’habite dans un petit appartement dans un quartier à quelques stations d’ici. J’ai un poisson rouge. Est-ce qu’il y a quelque chose à rajouter ? Aaah …j’allais oublier. Si tu me touches les cheveux, tu risques de passer un mauvais quart d’heure.

J’avais dit ça sur le ton de la plaisanterie bien sûr. Je n’étais pas du genre violent et même s’il était vrai que je détestais qu’on me touche les cheveux. Je ne pourrais pas faire grand-chose à Miho si elle l’osait le faire. Mais je pourrai sérieusement l’embêter. Je ne savais pas si j’avais dit assez de choses sur moi. Mais en fait je n’étais pas un grand bavard alors, au moins j’ouvrais la bouche, au mieux je me portais.

Elle se demanda si le métro n’était pas tout bêtement rentré au dépôt et je considérais son point de vue avec attention. Est-ce que les agents des chemins de fers ne sont pas censés prévenir les passages quand un train rentre au dépôt ? Est-ce que j’avais tout simplement zappé l’information ? Je me sentais un peu bête si c’était le cas. Mais c’était l’explication la plus rationnelle. De plus, le métro étant complètement vide, excepté nous, me confirmait cette hypothèse.

Je sentais que rien n’allait arriver si on ne réagissait pas. Je regardais la solidité de la portière. Bon, sortir ne serait pas un problème.

En parlant de problème. La jeune fille me rappela que je n’avais nulle part où dormir. Puisque je n’avais pas de moyens de transports pour rentrer chez moi. A cette heure ci, il n’y avait plus de bus, et je n’avais pas assez d’argent sur moi pour me payer un taxi. Je songeais sérieusement à rentrer à pied. Mais le ton que Miho avait employé n’était pas anodin. Est-ce qu’elle me proposait de m’héberger ? L’espace d’un instant je failli lui demander. Puis je me souvenais que les humains prennent facilement les choses à double sens. Je ne voulais pas rendre les choses confuses. Si j’avais mal compris sa phrase, et qu’elle ne me proposait pas de dormir chez elle…je ne préférais même pas y penser. Elle allait vraiment finir par croire que j’étais le dernier des pervers.

Donc j’hochais la tête comme un idiot. Mon geste ne voulait rien dire de particulier. J’imagine qu’avec le temps je finirais par comprendre le double sens caché de ces phrases. Mais je n’étais qu’un homme ignorant après tout. Avec une expérience des femmes très très réduite. Je ne savais donc pas trop quoi répondre à sa question et je finis par opter par la franchise.

- Non je ne sais pas où aller. Je pense rentrer à pied.

Je me sentais mi-idiot mi-honteux. Elle me caressa gentiment la main et m’avoua qu’elle n’en revenait pas qu’on se parle enfin. Non moi non plus je ne réalisais pas vraiment la chose. Mais bon c’était fait. On ne pourrait plus remonter dans le temps et tout effacer. Bizarrement je ne regrettais pas. J’en venais même à éprouvais du soulagement. A force de la suivre comme ça, j’avais finis par avoir des remords.

- Quelque part j’ai lu que « Le hasard c’est la forme que prend Dieu pour passer incognito ». Je pense que cette rencontre, elle devait être écrite dans nos destins. Je ne crois pas beaucoup aux coïncidences.



Pour cacher ma gène, je me levais et lui faisait dos. Bon on allait pas rester ici toute la nuit et visiblement l’hypothèse de ma petite protégée, comme quoi le train n’allait surement pas redémarrer, était vraie. Je ne réfléchissais plus longtemps et envoyait un bon coup de pied dans la porte du métro. Ouais bon j’avoue c’était un peu de la frime. Je savais exactement où taper pour que la porte cède. Le métal se déchira dans un bruit strident et j’entendis la porte tomber lourdement contre la paroi du tunnel. Je me penchais. Il y avait assez d’espace pour qu’on puisse marcher sur le coté, entre le mur et le train. Je me tournais vers Miho.

- Heuuu j’espère que tu n’es pas claustrophobe ?

Je n’attendais pas sa réponse. De toute façon on n’avait pas le choix, c’était la seule issue possible. S’il l’avait fallu que je la porte, je l’aurais fait. Je m’approchais d’elle et l’attrapais par la main. Arrivée à la porte défoncée, je lui lâchais la main et sautais. Il ne devait y avoir que 2 ou trois mètres d’écart mais, vu la taille de Miho, le saut risquait de lui poser problème. J’atterrissais en douceur sur le sol. Je la regardais en haut. Je ne pouvais pas bien voir son visage mais j’espérais qu’elle n’avait pas trop peur. Bien évidemment je me comportais en gentlemen et ouvrait les bras.

- Ne t’inquiète pas je te rattrape !

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Abe Miho
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Abe Miho


Emploi : Assistante de Sakuya Toya
Localisation : Lycée, internat, maison, université

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MessageSujet: Re: Panne de Métro
Panne de Métro EmptyLun 4 Avr - 20:37

Kanon restait très mystérieux, ce qu’avait bien compris la demoiselle c’était qu’il aimait bien se faire désirer ! Ne lui dévoilant ainsi que son âge et encore, ce n’était pas vraiment celui qui lui correspondait, puisque le bel ange devait avoir au minimum 100 ans à son actif ! Pourtant, il est bien conservé, n’est-ce pas ? Mais ce ne sont que des suppositions. Elle apprit qu’il était serveur dans une sorte de bar de luxe, c’était étrange ça, elle pencha la tête, le regardant, l’invitant à poursuivre. Le poisson rouge, tien puisqu’il aime les animaux, elle lui en offrira un autre, les poissons n’aiment pas être seuls… tourner en rond dans un bocal, c’est tellement mieux quand on est deux ! Puis voilà la menace, ses cheveux. La Nippone ne s’était pas vraiment attardée sur ces derniers, elle aimait bien sa coupe d’ailleurs, lui allant comme un gant ! Mais pour qu’elle l’avoue, il faudra la pendre par les pieds ! Trêve de plaisanterie, la demoiselle reprit la parole.

« C’est déjà pas mal. Je peux t’offrir un autre poisson, d’ailleurs comment s’appelle le tien ? Puis, pour ce qui est de tes cheveux, je ne promets rien, j’ai envie d’y passer la main, ce qui me retient, ce ne sont pas tes menaces, mais… le fait qu’on ne soit pas assez proches…, je pense ? Pas encore, puisqu’on est destinés à se côtoyer jusqu’à la fin de nos jours… enfin pour moi ! »

Il semble ensuite hésitant. Pourquoi ? Il fallait simplement lui dire s’il habitait loin, Miho n’allait pas le mordre ! C’est elle qui passe un peu pour une perverse puisqu’ils se connaissent depuis environ une heure et qu’elle est déjà très familière. Mais elle essaye de modérer, comme quoi… le courant passe très bien avec son protecteur. Est-ce que c’est le pouvoir que possèdent les anges en général qui lui procure ce bien-être ? Ou bien la présence de Kanon seulement ? La petite casse-pieds n’en savait strictement rien, mais ça ne lui posait pas de problème, du moins, se posant la question, elle n’était pas d’humeur à se torturer l’esprit pour trouver une réponse.

« hm… si tu veux on peut tenter de t’infiltrer à l’internat du lycée, bien qu’on soit du sexe opposé et que ce n’est pas autorisé, notre cas est différent, tu es mon ange gardien je ne vais pas te sauter dessus ! »

Enfin presque ? N’est-ce pas ? Elle ne croyait pas si bien dire ! Elle l’appréciait déjà, tout ce passait tellement rapidement avec lui qu’elle tentait de se rassurer et de se dire que si son joli minois lui plaisait c’était tout naturel parce que les anges gardiens sont choisis pour inspirés confiances à leurs protégés. Mais en ce cas présent, le premier ange gardien était mort, Kanon n’était qu’un substitut… il était là, plus pour jouer les gardes du corps et apporter du soutien à son camp que pour protéger la demoiselle et s’en soucier réellement, bien qu’il s’adonnait à la tâche tout comme un véritable gardien.

« hm… oui, pourquoi pas… c’est plausible, mais encore faut-il qu’il y ait une entité capable de se transformer en hasard, ce n’est pas matériel, ce n’est même pas… existant. Tu as déjà vu… Dieu ? »

Question idiote, Miho croyait en Dieu, partiellement, elle était persuadée qu’il y avait un bien, un mal et que le paradis et l’enfer étaient peut-être différents de ce que les humains pouvaient imaginer, tien voila donc une autre question à poser au jeune homme, mais ce n’était pas vraiment le moment puisque ce dernier se leva pour casser la porte de leur rame. Miho sursauta légèrement, tournant sa tête de gauche à droite pour donner une réponse négative puis se pencha pour voir son protecteur lui tendre les bras, promettant de la rattraper.

Elle sourit, s’asseyait sur le bord puis hésita. Non pas qu’elle n’avait pas confiance, mais c’était étrange, comme si son cerveau lui disait que c’était presque indécent de vouer une confiance aveugle sous prétexte qu’il était un ange, puis le manque d’habitude était également présent.

« Si je me fais mal, ce sera de ta faute ! »

En somme, elle se promettait de lui faire payer si elle avait mal, mais elle atterri entre ses bras, s’y agrippant, le cœur battant. Oui, la hauteur était effectivement un problème, il n’y avait pas grand danger, si la demoiselle avait été seule poursuivie par un démon elle l’aurait fait sans problème pour sauver sa vie, mais là… c’était différent, comme si son courage s’était endormi, il y en avait bien assez pour deux grâce à Kanon. Ils marchèrent tranquillement, en silence, seuls leurs pas résonnaient. Il n’y avait plus de vent non plus, ce qui était d’autant plus rassurant pour la petite femme qui avait fini par reprendre la main de son ange gardien histoire de ne pas se perdre. En y réfléchissant, s’ils se faisaient prendre au lycée, qu’allaient-ils penser ? Elle la sérieuse petite fille avec un jeune homme dans sa chambre ? Qu’est-ce qu’elle répondrait d’ailleurs ? C’est sur le chemin qu’elle demanda au bellâtre.

« Dis… si on se fait prendre au lycée, qu’est-ce que tu dirais toi? En plus, t’es censé avoir 21 ans en apparence alors je suppose que, comme je suis mineure, tu risques de payer très cher. T’as pas peur ? »

Vilaine fille ! Ce n’est pas bien de lui mettre la pression comme ça ! Il va finir par la fuir le pauvre ange ! Lui qui n’avait rien demandé ! Enfin… si, après tout il fallait qu’il assume, lui aussi avait ses parts, il avait demandé à être son ange gardien alors il fallait qu’il assume maintenant. Est-ce que tu es sûr de vouloir poursuivre dans cette voie Kanon ?

« Moh, je te taquine. T’en fais pas, on se fera pas prendre, puis y’a un deuxième matelas sous le mien, parce qu’on droit d’accueillir un parent par exemple. Le coup du cousin, c’est peu probable qu’ils puissent gober ça, mais… si tu dors dans un lit séparé, je suppose qu’il n’y aura pas de problème ! »

Voila, là au moins ça avait le mérite d’être clair et rassurant pour lui ! Après lui avoir donné des sueurs froides ! Décidément Miho, tu abordes des sujets assez sensibles, n’oublie pas que ton ange gardien n’est pas une femme et justement que ce genre de propos et de sujets d’ailleurs était à prohiber au côté d’un homme, surtout auprès de ton serveur adoré puisqu’il ne semblait pas avoir grandes connaissances sur le sexe opposé. Mauvaise fille, tu en profites !


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