Who I am...
How do I look like...
What I feel...
Where I used to be...
† FAMILLE † Une mère, une tante, un cousin et d'autres membres qu'il ne voit quasiment jamais.
† HISTOIRE † La blessure d'un cœur d'enfant peut-elle guérir un jour ?
Né le 15 mai 1990 dans un hôpital au nord de Taipei, il a vu le jour sous le regard aimant de sa mère. Du moins sa tante le lui a toujours assuré. À vrai dire Zhi shu a plutôt du mal à le croire mais il a toujours fait semblant du contraire, peut être parce qu'il garde toujours un mince espoir que sa mère n'était pas celle qu'elle est aujourd'hui. Par ailleurs si vous vous demandez encore s'il l'ombre d'un père plane au dessus du tableau familial et bien non. Il a un père bien évidemment mais il ne l'a jamais connu, celui ci ne s'étant pas le moins du monde intéressé à son existence. Il avait quitté sa mère bien avant sa naissance et Zhi shu n'a jamais cherché à en savoir plus, il avait déjà bien assez a faire avec sa génitrice. Vivant avec elle pendant presque 8 ans dans un petit appartement au cœur de Taipei, il recevait souvent la visite de sa tante, la sœur adoptive de sa mère et de son cousin Mu won. Sa tante qui d'ailleurs était coréenne d'où la consonance coréenne du prénom de son cousin. Grâce à ce petit atout, Zhi shu est bilingue et sait parfaitement parler chinois et coréen. N'apprenons nous toujours pas mieux lorsqu'on est jeune et avide d'apprendre ?
Zhi shu n'a jamais vraiment manqué de rien, l'emploi de sa mère en tant qu'employée de banque lui assurant une petite vie tranquille. Il pouvait fréquenter une bonne école où il avait beaucoup d'ami, le jeune garçon ayant un petit côté « panda » qui plaisait beaucoup, surtout aux filles. Il ne comptait plus les lettres d'amour qu'elles lui adressaient. Bon dans la mesure du possible, ce n'était pas non plus des déclarations enflammées. A leurs âges, un gros cœur dessiné au milieu d'une page avec en son centre un «je t'aime » suivit d'une signature suffisait amplement. C'était quelque chose que sa tante trouvait adorable. Sa mère aussi d'un côté mais elle ignorait bien souvent son fils quand il les lui montrait, trop occupée par son travail. Zhi shu ne voyait pas ça négativement au contraire, c'était un bon fils et en tant que tel il comprenait tout à fait. Il n'en voulait jamais à sa mère quand elle n'avait pas de temps à lui consacrer, à cette époque elle le prenait simplement dans ses bras et ça lui suffisait. Elle était beaucoup plus démonstrative qu'elle ne l'avait jamais été.
A partir de ses 7 ans, les choses changèrent progressivement. Il y eu tout d'abord un déménagement suite à la promotion de sa mère. Elle prenait du galon au sein de sa société et sa paye s'en trouva augmentée sensiblement. Le travail assidue qu'elle avait fourni y étant pour beaucoup. Il n'était plus question pour elle de vivre dans un appartement aussi peu représentatif de sa réussite. Sa sœur émit cependant quelques doutes. Elle lui disait toujours de ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre mais la jeune femme n'en fit qu'à sa tête. Elle devint dépensière et de plus en plus imbue d'elle même. Zhi shu lui fut contraint à changer d'école, quittant ainsi tout ses amis. Il l'acceptait bien évidemment si sa mère le voulait, il n'allait pas s'opposer à elle. Il l'aimait de tout son cœur après tout. Le changement ne fut pas si brutal au début, il réussit à s'intégrer rapidement, se faisant de nouveau ami. Il n'y avait aucun nuages noirs à l'horizon de ce point de vu là. C'est à la maison que l'ambiance n'était plus la même. Confié très souvent à la garde de sa tante, le jeune garçon voyait de moins en moins sa mère, celle ci ne lui accordant pas plus de quelques minutes chaque matin. Juste le temps de lui faire son petit déjeuner et de partir en lui embrassant le front. Sa tante prenait alors le relais, elle était toujours là pour lui même si elle devait faire 20 minutes en voiture pour venir le chercher et l'emmener à l'école qui évidement n'était pas la même que son cousin. Heureusement pour elle, sa compagne s'occupait de son fils à sa place et ainsi tout fonctionnait à peu près correctement.
Zhi shu était de plus en plus mis à l'écart de la vie de sa mère. Le jeune garçon n'y pouvait pas grand chose, tentant désespérément d'attirer son attention sans y parvenir. Des dessins, des lettres, des gâteaux ratés .. Il avait tenté pas mal de chose, mais rien n'y faisait. Sa tante était dévastée de devoir le consoler quand le chagrin était trop important. Elle avait d'ailleurs tenté de raisonner sa sœur mais tout finissait toujours en dispute, elle si était têtue. Finalement, la situation ne s'arrangeant pas le moins du monde, la mère de Zhi shu prit une décision. Elle avait entre temps rencontré quelqu'un, un homme que le jeune garçon ne voyait que très rarement. Il accaparait sa mère plus encore qu'elle ne l'était pas son travail. Sa tante soupçonnait bien évidemment qu'il devait y être pour beaucoup dans sa décision, celle de confier son fils à sa sœur pour un temps.
Zhi shu fut aussi choqué par la décision de sa mère que sa tante. Il n'avait que 8 ans après tout et dans sa tête ça sonnait comme un abandon. Il n'allait plus voir sa mère pendant un long moment même si en le laissant devant la porte de sa sœur elle lui avait promis le contraire. Le garçon n'avait jamais autant pleuré que ce jour là. Il regarda sa mère lui tourner le dos et rejoindre cet homme. Quelque chose d'étrange émanait de lui. Zhi shu se souvenait encore qu'il avait toujours ressentit comme un malaise à son contact. Il ne pouvait pas s'expliquer et encore moins en parler. L'enfant qu'il était n'était pas pris au sérieux bien évidemment. Regardant sa mère sourire à cet homme au costume parfaitement coupé, il n’oubliera jamais son sourire et l'aile noire qui surgit de son dos comme pour envelopper sa mère de sa sombre et imposante manifestation. A cette époque il pensait avoir rêvé ou imaginé la chose. Sa tante lui avait expliqué que ça n'existait pas et qu'elle même n'avait rien vu de tel et pourtant il n'était pas si loin de la vérité alors qu'il avait murmuré ce mot ..
Démon.
La trahison est un mal bien dur à pardonner..
Le reste de son enfance, il la passa donc avec sa tante, sa compagne et son cousin dont il était très proche. Il changea encore d'école et vécu dans la maison la plus chaleureuse qu'il connaissait jusqu'à présent. Il avait sa chambre, un jardin et des tonnes de jouets qu'il partageait avec son cousin, son compagnon de jeu préféré. A l'école, il était toujours aussi apprécié bien que l'ombre de sa mère qui l'avait abandonné planait au dessus de sa tête comme une épée de Damoclès. Les gens avaient bien souvent tendance à le prendre en pitié, ce qui au début n'était pas si dérangeant mais en grandissant ce fut un problème pour son amour propre. Il en avait plus qu'assez d'entendre les gens murmurer à son sujet quand il avait un coup de mou qui n'était en rien en rapport avec sa mère. Il suffisait qu'il se montre moins enjoué pour que tout à coup les gens affluent pour lui montrer leur soutien. Un jour il en eu d'ailleurs assez et piqua une crise de colère qui choqua plus de la moitié des élèves se trouvant dans la cour.
A partir de ce moment là, il commença à se renfermer quelque peu sur lui même, ne laissant que quelques amis proche et son cousin bien évidemment l'approcher et entretenir des rapports avec lui. Il n'avait pas besoin des autres, son cercle d'amis lui assurant toute l'attention et le soutien dont il avait besoin. Avec les années, il avait appris à évacuer sa colère et son ressenti envers sa mère dans les arts martiaux qu'il pratiquait au moins 3 fois par semaine. Du kung fu et un peu de capoeira. Juste ce qu'il lui fallait pour être souple, relativement musclé sans en faire trop et parfaitement détendu. Dans les études, il s'en sortait plutôt bien. Il avait toujours été bon élève et avide d'apprendre, il n'y avait donc pas de soucis pour lui à ce niveau là. Sa petite vie tranquille était toujours d'actualité et pourtant.
Il gardait un secret que lui même ne comprenait pas. Il était capable de voir des choses et cela depuis le départ de sa mère, le choc lui avait sans doute transmis toutes ces hallucinations. C'était ce qu'il pensait au fond de lui. Il lui arrivait parfois de distinguer comme une sorte d'aura lumineuse ou plus sombre sur certaine personne. Il avait consulté un ophtalmologue sans en parler à sa tante, utilisant son argent de poche pour payer la consultation. Selon ce docteur, il n'y avait aucun problème et cela inquiétait relativement l'adolescent qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Il n'en parla pourtant jamais à personne, gardant tout cela enfoui, tentant d'oublier et de se concentrer sur d'autres choses.
C'était sans compter ce fameux jour. Au milieu de l'année un nouvel élève arriva d'une ville voisine. Il venait d'emménager non loin de la maison familiale et au départ cet élève si normal aux yeux des autres, ne le fut pas éternellement au yeux de Zhi shu qui ressentait à nouveau cette sensation d'inconfort et de malaise à son égard. C'était comme si le scénario se répétait, mais cette fois c'était son cousin qui en faisait les frais. Mu woon commença à se comporter étrangement, côtoyant l'élève de plus en plus souvent jusqu'à complètement ignorer Zhi shu. Il devenait violent, imbu et alla jusqu'à faire une scène à la maison, prétextant que le statut homosexuel de sa mère était une honte qu'il ne pouvait plus géré. Il avait d'ailleurs reçu une gifle monumentale et s’apprêtant à la rendre à sa mère Zhi shu l'en avais empêché, retenant son bras en lui demandant s'il n'avait pas perdu l'esprit. Sa seule réponse fut un grognement sourd tandis qu'il disparaissait dans sa chambre. Le jeune homme et sa tante en restaient sans voix, qu'avait-il bien pu se passer. Zhi shu en avait bien une petite idée mais elle semblait si farfelue qu'il n'osait pas en parler à sa tante.
Les jours suivants, le jeune homme commença à se renseigner, à lire et à bientôt commencer à croire que son idée était peut être plausible après tout. Tout avait commencé depuis que ce nouvel élève avait fait son apparition et avait fait un lavage de cerveau à son cousin si avenant et amical avant ça. Il devait en avoir le cœur net et cherchant son cousin ce jour là, il le trouva une bière à la main en train de ricaner avec l'élève en question. Le sang de Zhi shu ne fit qu'un tour et l'observant avec un peu plus d'attention, quelque chose de sombre et de noir commença à émaner du corps de l'idiot qui tentait de transformer son cousin en quelqu'un qu'il n'était pas. S'approchant d'eux à grands pas, il saisit l'élève par le col et lui asséna un coup de poing si puissant qu'il manqua de briser le nez de cette créature qui continuait de sourire comme si la douleur n'était qu'un détail. Ordonnant à son cousin par la suite de renter à la maison, ce qu'il fit non sans râler, il coinça la créature contre un poteau et lui révéla qu'il savait ce qu'il était de but en blanc.
L'élève fut choqué et quand il Zhi shu le relâcha, il s'en alla sans demander son reste. Il quitta l'école le jour suivant comme pour prouver au jeune homme qu'il avait vu juste. Son cousin quand à lui eu droit à plusieurs sermons et après quelques temps tout rentra dans l'ordre. C'était peu être la seule fois que Zhi shu arrivait à sauver la situation. Il était soulagé et pourtant quelque chose lui disait que tout ceci n'était que le début..
Il y avait bien des choses à découvrir encore, il n'était pas au bout de ses surprises. Qui pourrait penser que la religion et tout ce qui en découlait avait sa part de vérité ?
† CONTEXTE ACTUEL † Avec le temps, Zhi shu a déménagé à Tokyo où il tente de monter sa propre affaire. Il est plus ou moins détective privé même s'il laisse entendre à sa tante qu'il fait des études de droit. Ce n'est pas totalement faux car il assiste à des cours en auditeur libre mais au fond il ne deviendra jamais avocat comme elle le pense. Non lui ce qui l'attire c'est la recherche de la vérité et pour ça ira jusqu'au bout. Pour cela il a loué un appartement qui lui sert aussi de lieu de travail où il reçoit sa clientèle en toute discrétion. Bon ses première enquêtes ne sont que de banales filatures de soit disant tromperies qui s'avèrent bien souvent n'être que les délires de femmes qui ne sont pas sûres d'elles. Il a beaucoup de cas de disparition d'animaux aussi mais il ne désespère pas qu'un jour il reçoive des affaires un peu plus intéressantes et de plus grandes envergures. Pour l'instant il se console avec ces petites affaires tranquilles qui malgré ce que l'on pourrait penser paye assez bien. C'est fou ce que les gens dépensent pour pas grand chose. Ajoutant à cela un petit boulot de classement d'archives dans une grande bibliothèque le week end et il a de quoi vivre gentiment dans la grande capitale.
A savoir aussi:Il y a un an il a retrouvé la trace de sa mère. Il sait qu'elle habite à Tokyo et c'est ce qui l'a poussé à finalement partir malgré les arguments de sa tante-poule. Il espère bien la rencontrer et surtout comprendre ce qui lui est vraiment arrivé. Il n'arrivera jamais à tourner la page sans ça..
Il tente d'en apprendre plus sur les démons et les anges, il mène sa propre enquête pour savoir vraiment de quoi il en retourne.
Whose character is it...
When it's the end...